about you Age: 23. What you want to know: Liste de vos affiliations:
Sujet: PANDORA - the cinderella that doesn't like shoes | U.C. Jeu 7 Mai - 18:28
. UREMY1
. NOM; Pandora. . PRENOM(S); Benneth & Beth. . AGE; 23 ans. . DATE DE NAISSANCE; 3 Mai 1989. . GROUPE; to living a true life.
YOUR LITTLE STORY;
. A présent, nous voulons en savoir plus. Parlez-nous de vous. Dites tout ce que vous voulez sur votre vie, votre passé. Nous voulons connaître votre personnage dans les moindres détails alors n'hésitez pas à y mettre des anecdotes ou autres. Parlez du rapport de votre personnage avec le contexte. Est-il dans le monde réel ? Dans le monde virtuel ? Comment a-t-il aterri dedans ? Est-ce à cause du bug ? Il y a pleins de choses à raconter donc un minimum de 50 lignes est imposé pour cette présentation.
EN COURS DE REDACTION, JE FINIS DEAMAIN.
& WHAT ABOUT YOU;
. NOM OU PSEUDO; Mandarine. . AGE; 15. . FREQUENCE DE CONNEXION; 6/7. . OU AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM; Bazaart. . & COMMENT LE TROUVEZ-VOUS; Awesome . . AVATAR; Kirsten Stewart.
Dernière édition par pandora b. benneth le Sam 9 Mai - 19:19, édité 11 fois
about you Age: 23. What you want to know: Liste de vos affiliations:
Sujet: Re: PANDORA - the cinderella that doesn't like shoes | U.C. Jeu 7 Mai - 18:28
Je fais tourner lentement, presque avec délicatesse, la cuillère de plastique bleu dans le gobelet blanc que m’a donné le serveur. Il doit être neuf heures du matin, et au soleil matinal se joint la traditionnelle fraicheur qui anime Cairns. Du moins, son centre-ville. J’aime Cairns, c’est une ville estivale. Il y fait éternellement chaud, la mer y est éternellement azurée, et le sable éternellement blanc. J’en oublierais presque la situation politique critique du pays. Je lèche lentement l’ustensile de plastique frêle, récupère tout le café, jusqu’à la moindre goutte. Mon regard froid en intimiderait plus d’une, en attirerait plus d’un. Ou inversement, ça ne me dérange pas. J’hume l’air, pur et côtier, et me réjouis de cette brise douce qui parcours mon visage. Oui, décidément, j’aime Cairns. J’adore Cairns. Nous ne descendons jamais en dessous des dix-sept degrés, et on plafonne à une trentaine la plupart du temps. La saison des pluies et terminée depuis près d’un mois, et je me réjouis de pouvoir me promener librement au hasard des ruelles.
Je presse le gobelet vide au creux de ma main et, tandis que je ferme le poing, le morceau de plastique se plie, se résorbe, grince. Je le jette au loin, il tombe dans une corbeille. J’ai toujours su viser à merveille. C’est de famille, mes parents se passionnant pour le tir à l’arc. Mes parents … Mes parents étaient des avocats, de très bons avocats. Il étaient d’une droiture excessive, et m’ont prodiguée la plus rigide de toutes les éducations. Je ne leur en veut pas, j’imagine que ça m’a profité. Mais toujours est-il que ce mode de vie a eu tôt fait de m’étouffer. A mes dix huit ans, je quittais ma famille, mes amis, ma ville… ma vie. J’en démarrais une nouvelle, à Naples, puis de nouveau une autre, plus loin cette fois, à Londres. Et encore une autre, à Cairns. Je dois avouer que celle-ci me convient bien plus que les trois précédentes. J’imagine que ça doit vous sembler pathétique, mais qu’en est-il de ceux qui se projette dans l’Astria à corps perdu ? Ne sont-ils pas à la recherche d’une autre réalité eux aussi ? Je me suis contentée de le faire comme je le pouvais, et je dois avouer que ça m’a plût.
Je me lève nonchalamment et descend la rue, qui est elle-même en pente descendante. Je trépigne sur le pavé et je m’amuse du côté escarpé de l’endroit. Je danserais presque, sautillant comme une imbécile heureuse. J’entends les mouettes qui crient, au loin. Un rayon chaud glisse sur mon cou, le caresse come un voile de soie, et me rend euphorique. Je suis heureuse, enfin. Véritablement heureuse. Je sais que quelque chose m’attend ici, et quand bien même ce ne serait pas le cas, ce n’est pas grave. Pourquoi aller dans le monde virtuel lorsque l’on peut autant s’enthousiasmer du monde réel ? Oui, la troisième guerre mondiale approche, oui ma cousine est bloquée dans un réseau informatique et oui, je suis célibataire… et alors ? Je rentre parfaitement dans mon 36, m’émerveille des choses simples de la vie et n’ai jamais autant souhaité vivre qu’en cet instant. Peu importe le reste du monde, peu importe la politique, les actualités. Je préfère de loin rester focalisée sur mes émotions.
Je suis journaliste ici. J’ai été serveuse après avoir eu mon IUT de journalisme, j’ai aussi travaillé dans un bar étrange à Londres, et à Cairns, je suis devenue reporter. Une reporter incroyable. Je suis belle, intelligente, perspicace et très maligne. Je suis évidemment très performante. Néanmoins, la plupart de mes collègues m’apprécient, et je leur rend la pareille. Il manque peut-être un petit ami dans le schéma, mais on ne va pas chipoter pour si peu. J’ai mis trop de temps et trop d’efforts à me construire une nouvelle vie pour m’attrister de l’absence d’un homme dans celle-ci. Je sais que cela viendra, je le sens.
Je finis par m’approcher de l’étalage d’un marchand de légumes et de fruits. Les fruits, ma raison de vivre. Je les aime exotiques et colorés, acides, amers ou même sucrés. Et lorsqu’ils sont jaunes, c’est de la folie pure. J’aime le jaune, pour son côté chaleureux et pourtant frais. Je n’aime pas tellement le orange et le rouge, mais le jaune, lorsqu’il est plein et vif, me rend indescriptiblement joviale. Quand je vous parlais des plaisirs simples de la vie... Bref, je lui achète un citron, que je mord puis pelle, et dans lequel je croque finalement, pour aspirer le jus et la pulpe. Après avoir avalé le nécessaire, avoir frissonné face à l’acidité du fruit, avoir grimacé alors qu’il stimulait ma bouche, je portai mes doigts à ma bouche et en extirpai les pépins avec l’air émerveillé d’une petite fille. Relevant le visage, je me mis à scruter le ciel, encore plus bleu que la mer, et je me sentie prise d’une incroyable envie de me dénuder, de courir nue sur la plage, de ma baigner nue dans cet océan, de me prélasser nue sur le corps puissant d’un autre. Mes mains se firent fébriles et je poussai un long soupir. Le temps passait lentement lorsque l’on était seule, même si l’on avait un tempérament aussi solitaire que le mien. Je m’en allai de l’échoppe et empoignait mon téléphone portable, j’appelais la rédac‘. « Allo ? Oui, c’est Pandora. Je voulais juste vous prévenir que l’article ne sera prêt que pour Mardi. Je… » … Grésillements, la voix digitalisée d’un femme à l’autre bout du fil. « Non, c’est juste que… J’ai besoin d’une pause. Une coutre pause. » … je failli ajouter « de pub » mais je me ravisai. C’était le genre de chose que je n’arrêtais pas de faire, poursuivre mes phrases au hasard, leur enlevant tout sens. Je raccrochai et dirigea son regard au loin. Cette pause me servirait bien à quelque chose. A rencontrer des gens. A rencontrer quelqu’un. Un type, peut-être…
Dernière édition par pandora b. benneth le Sam 9 Mai - 19:17, édité 4 fois
about you Age: 23. What you want to know: Liste de vos affiliations:
Sujet: Re: PANDORA - the cinderella that doesn't like shoes | U.C. Sam 9 Mai - 19:21
Fini : D C'est nul, moche, mais j'étais pas inspiré. J'ai cité son passé et sa cousine, sa profession, mais je me suis surtout concentré sur son caractère et sa manière de percevoir sa vie actuelle. J'espère que c'est bon
Madison S. Ryan Sensitive admin
Madison # Real or not ?
▪ Crédit : stella . Messages : 134 . Localisation : real world
about you Age: 21 ans What you want to know: Liste de vos affiliations:
Sujet: Re: PANDORA - the cinderella that doesn't like shoes | U.C. Sam 9 Mai - 19:57
Alors pour moi tout est parfait. J'ai beaucou aimé lire ta présentation. Tout s'enchaîne sans que cela ne paraisse bizarre ou autre. Je préfère tout de même attendre l'avis de Gabriel (après tout c'est son scénario) mais en attendant, tu peux remplir ton profil, faire tes demandes (rangs et logement) et poster tes demandes (liens et topics).