Elle ressemble à une grande balle de golfe enfoncée de moitié dans le sol. En effet, son toit est arrondi et blanc. A l'intérieur, vous êtes obligés de passer devant l'accueil. Sauf si vous faîtes partis du personnel. Dans ce cas, c'est par l'une des quatre portes de services que vous rentrez. Clients, vous vous inscrivez sur une longue liste d'attente qui vous oblige bien souvent à revenir dans quelques jours. Des centaines de petites salles renferment l'appareil vous permettant d'entrer dans Atria. Il ressemble a de vulgaire siège muni d'un repose-pieds. Vous vous allongez dessus, vous mettez le casque sur votre tête et laissez-vous aller. Ce n'est pas difficile, si ? Depuis l'attaque du virus, personne n'a accès aux appareils à part les scientifiques et les membres du gouvernement.

C'est l'unique zone dans laquelle vous pourrez trouver un logement. Il est assez grand pour recouvrir un tiers de la surface de la ville. Sectionné en ruelles, ce quartier réunit pauvres et riches mais ne les mélange pas. En effet, on distingue clairement une limite entre le nord et le sud. Le premier est remplit d'immenses maisons, de villas et d'immeuble luxueux. Le second ne doit se contenter que de vieux immeubles et de maisons à taille réduite. Ça n'a pas toujours été ainsi. La démarcation a été exigé par le nouveau chef du gouvernement. Lui, bien sûr, ne vit pas ici. Il c'est réservé tout un immeuble loin du centre-ville et de l'agitation.

Auparavant, c'était un centre-ville très actif. Les commerces grouillent toujours mais ne sont plus autorisés à vendre n'importe quoi. De ce fait, certains d'entre eux ont fuit ailleurs et tout abandonné. Les gens circulent encore librement mais l'oppression qu'on exerce sur eux les effraie. Au milieu de tous ces building et centre-commerciaux, il existe un parc à accès règlementé. L'entrée est en effet payante. Néanmoins, une fois à l'intérieur, vous serez impressionnés par sa beauté naturelle. Les jardiniers l'ont toujours bien entretenu et depuis que le dictateur est arrivé au pouvoir, il faut bien avouer que le parc est devenu vraiment sublime.

Toutes les écoles ont été réunis dans une seule zone. Les primaires côtoient ici les étudiants en école supérieur et vice-versa. Ils ne sont pas dans le même bâtiment mais ils n'ont qu'à traverser la rue pour se rencontrer. Le système a été revu et remanié. L'école est devenu obligatoire jusqu'à vingt ans. Les professeurs ressortent les règles en fer et n'hésitent plus à punir les élèves réfractaires. Le porte de l'uniforme est obligatoire dès l'école préparatoire. C'est dans cet univers très stricte que vivent les étudiants. Dorénavant, ils n'auront plus cours l'après-midi mais devront pratiquer un sport. Les réunions, les syndicats d'étudiants sont totalement proscrits. Ce qui n'empêche pas certains de saboter quelques cours.

Bien entendu, avec la dictature, pas de sorties possibles. De plus, c'est le début de la guerre, donc inutile d'envisager aller pactiser avec l'ennemi. Ceci dit, il existe un endroit où les autorités évitent d'aller, dans une partie un peu désaffectées appelée l'Arrière Pays. En général, c'est là que les groupes se réunissent pour avoir la paix ; mais c'est aussi là qu'on envoie les prisonniers, ou les rebelles, dans une prison construite là exprès. Autrefois, cette partie de l'Australie prospérait, mais la dictature l'a abandonné et la chaleur aride des pires journées en a fait un lieu sec et austère dans lequel il ne fait pas bon vivre. Cependant, étant donné que les gens sont prêts à tout pour échapper ne serait qu'une journée à l'horreur de leur nouvelle vie, il n'est pas rare qu'ils s'y aventurent en silence.