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 Question essencielle. | Libre ;

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AuteurMessage
Paprika E. Jefferson
Administratrice _ Parce que la vie vaux la peine d'être vécue.
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Paprika E. Jefferson


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MessageSujet: Question essencielle. | Libre ;   Question essencielle. | Libre ; EmptyVen 8 Mai - 21:48

□■■■■ La vie vaux-t-elle la peine d’être vécue ? Question essencielle. | Libre ; 61-1 Question essencielle. | Libre ; 60-1




    Je me trouvais en haut d’une falaise, tentant coute que coute de respirer doucement. Mon nez me chatouillais, mes pieds n’étaient comme plus là. Je sentais à peine mon corps. Je m’approchais de la falaise, doucement, mais surement. Je baissais la tête et aperçu des mètres de vide. J’écartais les bras en arrière. J’avançais vers la falaise et fermais les yeux, tâtant du pied pour chercher le rebord. Lorsque je l’eu trouver avec mon pied droit, j’ouvrais les yeux, baissais les bras. Je regardais dans le vide. Mes jambes se fléchirent comme un animal près à l’attaque, mes pieds poussèrent sur le sol et je me retrouvais dans l’air, mes bras grand ouverts, prête pour le grand saut. Lorsque j’arrivais près de la surface, je fis rejoindre mes mains et me laissa emportée dans les profondeurs. Mon corps était écrasé par l’eau, mon souffle se fit saccadé, puis, plus rien.

    J’ouvris petit à petit les yeux, une lumière blanche m’aveugla tel le soleil en plein visage. Je fermais mes paupières puis les rouvris. Je battais plusieurs fois des cils pour pouvoir m’habituer à la lumière. Des personnes s’activaient autours de moi, j’étais juste allongée sur un lit. Cela ressemblait à un hôpital, sauf que je n’avais aucunes perfusions, aucunes machines accrochées à mon corps. Juste un drap posé délicatement sur mes jambes. La pièce était avide est grande, dépourvue de toute originalité. Les murs étaient peints en blanc, le sol était du lino verdâtre et les rideaux qui séparaient les patients étaient d’un vert clair un peut kaki. Je m’époumonais, essayais de sortir quelques mots pour appeler l’infirmière qui passait en boucle devant moi, rien n’y faisait, c’est comme si j’avais perdu l’usage de ma voix. Lorsque la jeune femme daigna me jeté un coup d’œil, elle remarqua que j’étais en vie. Elle s’approcha silencieusement, avec un sourire de béatitude étrangement faux dessiné sur son visage.

    «  Bonjour madame, me dit-elle d’un ton extrêmement doux - trop doux , je suis heureuse de vous voir enfin réveillée. Vous avez fait une chute de plus de 30 mètres d’une falaise, elle s’assit sur un coin de mon lit et me pris la main - beurk, c’est vraiment trop neuneu, écoutez, je sais ce que vous ressentez, mais vous n’arriverez jamais à tuer votre âme si votre corps fonctionne toujours, c’est pourquoi je vous ai inscrite dans des séances avec un psychologue. Le fait de se suicider n’est pas une bonne idée, ce n’est pas bien pour votre cerveau qui emmagasine cette information et qui, si l’on revient, vous dira de sauter d’un pont. »


    Sur ce coup là, elle m’avait énervée, pour qui se prenait-elle à me dire ce qu’il était bien ou non de faire pour mon organisme ? Si je mourrais ce ne serais pas la plus grosse perte de sa vie à cette infirmière dénuée de bon sens. Elle devait avoir un problème de perception d’esprit celle-ci et un gros. Bizarrement, ces remarques déplacées me firent recouvrer la voix et elle passa un sal quart d’heure, je vous le dis.

    «  Dites-moi, en quoi ça vous regarde ce que je fais avec mon corps ? Vous n’êtes pas de ma famille ? Vous n’êtes pas une amie à moi ? Alors foutez moi la paix, si je veux sauter de cette falaise, je sauterais encore et encore, que se soit avec, ou sans votre consentement. »

    Je me racla la gorge, malgré le fait que j’arrivais à parler, ceci était lourd, je souffrais. La jeune femme parue blessée dans son estime, tant mieux, ça me ferais un peut de vacance qu’elle aille voir ailleurs si j’y suis. Elle se leva encore choquée par mes paroles et tira le rideau. Surement pour ne plus à revoir ma tronche quand elle repasserait. Je me levais et rassemblais mes affaires qui étaient posées sur le fauteuil. J’avais du mal à me tenir debout, mon corps avait souffert et il m’était lourd. Je me rhabilla avec mes affaires qui venaient de sécher, attrapa mon sac et filais de là.

    Devant l’entrée, je pris une longue bouffée d’air. Je marchais vers chez moi. Un petit studio très modeste. Je l’avais relooké à mon image, œuvres d’art, rock et paix. Lorsque j’arrivais devant ma porte, je remarquais que le verrou était ouvert. Je sortis mon flingue. Je suis sans arrêt avec. Ok ça ne risque peut-être pas de tuer la personne dans le monde réel, mais dans le monde virtuel je peux l’envoyer six pieds sous terre. Je me collais contre le mur et poussait la porte de ma main libre. J’entrais en faisant attention de vérifier dans tout les coins. En face de la porte d’entrée il y a mon salon que j’ai fait tout en blanc. Là, mon fauteuil habituellement posé dans le coin de la pièce était en plein milieu, dos à moi.

    «  Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?, lançais-je d’une voix roque. »
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